Comment j’ai réussi mes examens CFA

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Publié le 15 octobre à 10:55, dansInformation - candidats

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Avant de vous raconter comment j’ai réussi mes examens d’CFA, permettez-moi de vous parler de mes « habitudes » d’études antérieures. Je vous le donne en mille : la technique utilisée pendant mes cours universitaires n’était pas à la hauteur pour le programme CFA.

À l’école, j’ai réussi en déployant un effort minimal. Je n’allais pas aux cours, je ne prenais pas le temps de m’asseoir pour les examens sans trop d’importance et chaque fois que je le pouvais, je misais plutôt sur une note parfaite à l’examen final. Au fond, j’oubliais l’école pendant toute la session, je travaillais à temps plein puis j’étudiais à fond de train pour les examens finaux.

J’ai d’abord adopté la même approche pour ma préparation CFA. Résultat : j’ai échoué les deux premiers niveaux à plusieurs reprises. Ma tête dure refusait de croire que ce qui fonctionnait à l’école ne suffirait pas pour réussir cette épreuve. Après chaque échec, je faisais juste un peu plus d’effort que la fois précédente dans l’espoir que ce serait suffisant. Cette leçon m’a coûté cher en temps et en argent; finalement, j’ai compris (disons, j'ai cédé au gros bon sens, ce serait plus juste) et je me suis pris en main.

Voici ce qui m’a permis de réussir, finalement (avec environ une heure d’avance sur l’échéance de chaque section des niveaux 1 et 2).

  • J’ai commencé à me préparer tôt aux examens, environ huit mois avant le jour J.
  • J’ai étudié régulièrement, au moins 10 heures par semaine, au début, puis de 20 à 25 heures par semaine pendant les trois mois précédant le jour de l’examen.
  • Exercices, exercices et encore des exercices : j'ai résolu autant de problèmes et j'ai fait autant d’exemples d’examen qu’il m’était possible d’en trouver.

Ce dernier élément est celui qui a eu le plus d’impact, pour moi. C’est une chose de lire et de comprendre le contenu de la documentation du CFA Insitute. C’en est une autre de le mettre en application dans le cadre des examens les plus coriaces de la planète, à mon avis.

Il était essentiel que je m’habitue à la formulation des questions et des subtilités pour arriver à la bonne solution. J’ai consacré beaucoup de temps aux sujets pour lequel j'avais eu les pires résultats et j’ai refait les problèmes jusqu’à ce que j'arrive à les résoudre correctement.

Ce que cette expérience m'a appris, je le partage désormais avec les étudiants au cours de préparation à l’examen CFA que je donne à McGill.

Comprenez qu’il ne faut pas sous-estimer le degré de difficulté du programme CFA et la quantité de temps et d’effort nécessaires pour le réussir. Il est important que vous vous y consacriez entièrement.

Au final, l’ajout de ces trois lettres à votre nom en vaut bien la chandelle.

Bonne chance!

Joseph Lutfi, CFA, AAIA, GRP, CIM